Dès son jeune âge, Vermet aime bien représenter diverses scènes de la vie quotidienne à l’aide de ses crayons de couleurs. Il est chanceux car il peut dessiner au dos de grandes feuilles de papier servant de plans industriels que son père lui ramène de chez Sicard, entreprise de construction de véhicules lourds située sur la rue Bennett à Montréal. Bien entendu, les dessins sont puérils mais déjà l’on distingue le talent naturel qui l’habite. À l’école primaire, dans le temps des fêtes, c’est à lui qu’on confie la tâche de peindre à la gouache des scènes de Noël dans les fenêtres à moitié givrées de sa classe.
Il débute son cours classique à l’Externat Sainte-Croix (CEGEP de Maisonneuve) et le termine en 1967 au Séminaire de Sainte-Thérèse (CEGEP Lionel-Groulx). Pendant cette période, son talent se transforme et à partir de la Méthode (secondaire 3), c’est par la musique que son côté artistique s’exprime. Il fait ses études universitaires à l’École Polytechnique de Montréal et débute sa vie professionnelle comme ingénieur en 1971.
Vermet à l’âge de 2 ans, accompagné de son père Arthur et de sa mère Thérèse dans son quartier natal de Hochelaga-Maisonneuve.
Son père Arthur lui ramenait de grandes feuilles de papier à dessiner de chez Sicard, entreprise de construction de véhicules lourds.
Pendant près de 40 ans c’est un tourbillon d’évènements qui se succèdent: mariage, construction de la maison familiale, enfants, vie professionnelle plus que remplie et mène sa propre entreprise pendant près de 20 ans. Il vit sa vie à l’exemple de bien d’autres qui ne cessent de se faire ballotter et transporter par une succession d’évènements pas nécessairement toujours contrôlés ni contrôlables. C’est dans ce monde moderne qu’il évolue et cherche à faire sa petite place au soleil.
En 2010, après avoir subi un infarctus, sa vie change du tout au tout. Des changements se font et continuent de se faire sentir mais tous convergent dans le même sens: voyages, recherche de la sérénité, retour à une vie plus simple mais bien remplie de bons moments avec son épouse France, ses enfants et tous ceux qu’il aime et enfin, retour aux sources.
C’est dans ce contexte qu’en août 2011 l’idée lui vient de tenter un retour à la création par le dessin et la peinture. Autodidacte de nature, c’est en fouillant sur internet qu’il fait ses premières recherches. Des mots clés comme « peinture à l’huile », « peinture à l’acrylique », « couleurs », « artistes peintres », « galeries d’art » le font voyager à travers une immensité d’informations toutes aussi pertinentes les unes comme les autres. « Google arts project » lui permet de visiter à partir de chez lui les plus grands musées du monde et c’est de cette façon qu’il se familiarise avec les grands courants artistiques des 19ième et 20ième siècle. Les peintres qui attirent le plus son attention sont Pissaro, Van Gogh, Cézanne, Gauguin et Modigliani, pour n’en citer que quelques uns.
Il opte d’abord pour l’acrylique à cause de sa facilité d’utilisation et de son temps de séchage rapide.
Les débuts ne sont pas faciles et ses premières œuvres sont loin d’être à sa satisfaction. Mais il se rallie au dicton qui dit « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage » et, puisant son inspiration à partir de nombreuses photos de voyage, il peint en moins d’un an près d’une trentaine de tableaux dont quelques-uns sont assez réussis.
À l’automne 2012 il change de médium et entreprend une série de cours de peinture à l’huile. Sa production d’œuvres est moins grande que l’année précédente mais la qualité est beaucoup plus souvent au rendez-vous. Cette période se caractérise particulièrement par la représentation de paysages.
C’est après avoir visité le symposium de peinture de Ste-Rose, qu’à l’automne 2013 il débute une série de cours de peinture à l’huile avec l’artiste peintre Isabelle Sauvineau. Mélanges de couleurs, subtilité dans les tons, ombres et lumières et composition sont autant de thèmes qu’il exploite à travers des natures mortes et des portraits. Cette relation avec l’artiste peintre se poursuit encore aujourd’hui à travers d’autres cours et ateliers divers.
Au printemps 2014 il entreprend avec l’artiste peintre Carole Bonneau un cours sur la peinture acrylique ainsi que sur les différents médiums pouvant être utilisés avec ce support. Il exécutera pendant l’été 2014 plusieurs œuvres à l’acrylique sans jamais délaisser pour autant la peinture à l’huile qu’il affectionne tout particulièrement.
Pendant cette période il réalise qu’il peint très différemment selon le support qu’il utilise. L’huile, matériau noble, l’oblige à une délicatesse extrême dans l’application des couches de peinture ainsi qu’à une grande précision dans le maniement du pinceau. Pour sa part, l’acrylique lui permet cette liberté de mouvement qui l’amène à aller plus loin et à se familiariser de plus en plus avec le monde de la composition. C’est dans cette optique qu’il participe, à l’automne 2014, à une série d’ateliers de l’artiste peintre Nicole Coulombe. En utilisant de larges pinceaux elle lui apprendra à contrôler son coup de pinceau et l’incitera à donner libre cours à son imagination.
Au printemps 2015 il suit deux autres cours avec Carole Bonneau dont l’un porte sur la couleur et l’autre sur l’art de la composition. C’est pendant l’été et l’automne 2015 qu’il exploite différents styles tels que le figuratif, le paysage, l’abstrait, le naïf, et bien plus!
Présentement, l’artiste peintre « Vermet » a plus de 350 œuvres à son actif.